A typical Shiatsu session

Shiatsu is a hands-on approach whereby the practioner guides energy through the body. It is a method that rebalances the body's force, providing an immediate feeling of well-being, along with physical and mental relaxation.

dimanche 31 janvier 2016

Harmoniser ses émotions avec le Chi Nei Tsang (Psychologies Magazine)

Un article tiré de Psychologies magazine par Caroline Langlois



Le ventre est désigné dans la médecine chinoise comme le second cerveau de notre corps. Les Taoïstes considèrent qu’il est le siège de nos émotions. Le Chi Nei Tsang, dérivé du Qi Qong, est une technique de massage du ventre qui vise à libérer les énergies négatives concentrées dans l’abdomen et à harmoniser ses émotions. 
« J’ai l’estomac noué » ; « J’en ai eu le souffle coupé » ; « Je me fais de la bile », « j’ai la boule au ventre » mais aussi « J’ai des papillons dans le ventre »… Ces expressions n’ont rien d’anodines. Les émotions, positives comme négatives, trouvent leurs sources dans l’abdomen, et ont une influence évidente sur notre état physique. Le Chi Nei Tsang (littéralement Chi ou Qi, énergie et Nei Tsang ou Nei Zang, organes) est un massage qui s’appuie sur les cinq systèmes majeurs du corps : vasculaire, lymphatique, nerveux, musculaire et énergétique. 

Recycler ses déchets

Inventé par le maître spirituel taoïste Mantak Chia, le Chi Nei Tsang consiste à dégager et à libérer les « énergies perverses prisonnières dans le corps ». Ces énergies ou « vents » pervers, peuvent affaiblir le système nerveux et les organes internes et perturber l’énergie émotionnelle. Dans la philosophie taoïste, on apprend en effet à « recycler ses déchets » en les isolant les uns des autres, et à s’en débarrasser avant qu’ils ne viennent « polluer » le cerveau. 

Ces émotions négatives sont réparties dans les différents organes de l’abdomen : soucis et crainte se logent dans la rate, le pancréas et l’estomac. La tristesse et la dépression sont nichées dans les poumons. Les peurs, les phobies et les traumatismes se cachent dans les reins, et enfin la jalousie, la frustration et la colère dans le foie. Lors d’un séance de Chi Nei Tsang, le praticien va donc s’appliquer à libérer ces énergies négatives, mais aussi et surtout à pratiquer un « rééquilibrage » de ces émotions, qui sont indissociables de leurs pendants « positifs » : soucis / réceptivité, tristesse / courage, peur /calme, etc. 

Des milliers de bulles

J’ai donc moi-même testé une séance de Chi Nei Tsang, et c’est aux mains expertes de Brigitte Guillôme, masseur-kinésithérapeute formée aux médecines orientales, que j’ai confié mon ventre. L’expérience ne s’est pas déroulée sans une certaine appréhension de ma part. Anxieuse de nature, je suis soumise à des maux d’estomac assez fréquents. J’étais donc assez peu emballée à l’idée de laisser des mains inconnues explorer cette partie de mon anatomie. 

La séance commence par une série de questions sur mon état physique, sur mes douleurs chroniques, et j’en profite pour prévenir la thérapeute de mes problèmes d’estomac. Elle me promet donc d’être douce et précautionneuse. Je m’installe donc, sur le dos, sur la table de massage. Tout en parlant pour m’expliquer le déroulement de la séance, Brigitte Guillôme promène délicatement ses doigts sur mon ventre. Elle m’explique qu’elle va procéder organe par organe. Lorsqu’elle arrive à l’estomac, je sens que mon corps réagit. Des milliers de petites bulles semblent en jaillir. La praticienne m’explique que ce sont les énergies négatives qui sont libérés. 

Un travail d’auto-guérison

Durant toute la séance, la masseuse me parle, m’explique, m’interroge sur mon ressenti. Ce dialogue fait, selon elle, partie intégrante du processus engagé par le Chi Nei Tsang. « Le thérapeute ne peut pas tout, explique-t-elle. Le Chi Nei Tsang est aussi un travail d’auto-guérison. Une séance est aussi le moment de verbaliser les émotions. Certains de mes clients pleurent. D’autres rient ! La manipulation de ces organes peut faire remonter des émotions très fortes ! » A l’issue du soin de 60 minutes, Brigitte Guillôme me montre quelques gestes à reproduire, seule, chez moi. Car si une seule séance peut permettre de se détendre, et avoir même des vertus détoxifiantes, le Chi Nei Tsang peut également se pratiquer, plus régulièrement, en automassage. 
« Mieux vaut expérimenter le Chi Nei Tsang avec un professionnel pour commencer, et lui demander à l’issue de la séance de vous donner des conseils pour vous masser seul », explique la thérapeute. Néanmoins, rien ne vous empêche, le soir, avant de dormir, de vous masser le ventre doucement pour vous détendre. « Le mieux est d’utiliser une balle de tennis pour se masser. Vous pouvez effectuer des cercles le long du gros intestin. Vous pouvez également masser autour du nombril et dans les aiguilles d’une montre avec l’index et le majeur ». Un geste simple à adopter pour éliminer le stress de la journée ! 
Ne vous attendez pas à un changement miraculeux en sortant d’une séance de Chi Nei Tsang. Certes, le massage détend, mais il ne s’agit pas là d’un simple soin en institut, mais bien d’une thérapie préventive. Pratiquer avec régularité (particulièrement aux changements de saisons) permet d’éviter bien des maladies. Et c’est bien là la base de la médecine chinoise : mieux vaut prévenir, que guérir.

Toucher l’autre, c’est tout bénéfice (le Monde, 20 janvier 2016)

Voici un article du Monde passionnant sur le toucher ...


Un homme choisit-il sa femme en se rappelant la douceur soyeuse des cheveux de sa mère  ? C’est en tout cas l’hypothèse formulée en 1932 par Roy Sheldon et Egmont Arens, deux pionniers du design industriel qui voulaient illustrer l’importance de la mémoire des premières sensations tactiles et son intérêt dans le domaine du marketing. Parmi nos sens, le toucher est celui dont nous sommes le moins conscients, alors que c’est un moyen direct d’action sur le monde physique et social. Le simple fait d’effleurer quelqu’un de manière amicale peut avoir plus d’impact qu’un échange verbal. C’est l’« effet Midas  » (ce roi qui transforme en or tout ce qu’il touche), mis en évidence dans les années 1980 par la psychologue April Crusco, de l’université du Mississippi, avec une expérience montrant que les serveurs de restaurant ont de plus gros pourboires s’ils touchent l’épaule du client en présentant l’addition.

Le toucher social est inscrit au plus profond de notre histoire naturelle. Observés dans de nombreuses espèces animales, les contacts tactiles ont été étudiés chez les primates, qui pratiquent l’épouillage mutuel, l’équivalent de nos câlins et massages. En effet, s’il ne s’agissait que d’une pratique hygiénique, on s’attendrait à ce que la durée de l’épouillage varie avec la taille de surface à entretenir. Or, il n’en est rien, les gros ne sont pas épouillés plus longtemps que les petits, et la fréquence des séances dépasse largement le strict nécessaire pour garantir une fourrure propre. La sélection naturelle opérant selon des principes plutôt rationnels, la raison d’un tel investissement (jusqu’à deux heures par jour  !) mérite d’être posée. Le temps sacrifié pour les activités plus « sérieuses  » comme la recherche de la nourriture doit bien être compensé par des bénéfices d’un autre ordre. Quels sont-ils  ?

Mouvements d’épouillage et caresses

Les mouvements d’épouillage sont rythmiques et alternent de vifs pincements de la peau et des caresses amples et douces. Ces dernières activent des fibres sensorielles (fibres tactiles du groupe C), non myélinisées et à vitesse de conduction lente, dont les projections terminent dans l’insula et le cortex orbitofrontal. Des études ont montré que l’activité de toilettage provoque la sécrétion d’endorphine et d’ocytocine, ces systèmes neuroendocriniens impliqués dans des fonctions telles l’analgésie, le plaisir, l’attachement social. On observe aussi un abaissement de la tension artérielle et du tonus parasympathique, et un état de bien-être et de relaxation.

Voilà pour les effets directs. Mais quel avantage sélectif un tel souci du bien-être d’autrui procure-t-il  ? L’anthropologue Robin Dunbar (université d’Oxford) évoque l’hypothèse du cerveau social. Les primates se distinguent des autres mammifères par un très gros cerveau rapporté à la taille du corps, et, lorsqu’on compare différentes espèces, par une forte corrélation entre volume cérébral et complexité des structures sociales. Les primates humains et non humains établissent des relations fortes et de longue durée avec leur partenaire de reproduction, mais aussi avec de nombreux autres membres de leur groupe. Ces relations doivent être gérées finement afin de préserver les coalitions et les équilibres nécessaires à la survie individuelle et à la cohésion du groupe. Une relation non reproductive durable, autrement dit une amitié, ça se cultive. Le toucher social, selon Dunbar, est peut-être la solution qu’a trouvée l’évolution pour créer un environnement psychopharmacologique propice à l’établissement de la confiance réciproque et au renforcement des liens.

Prêts pour un câlin gratuit  ?

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En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/01/18/toucher-l-autre-c-est-tout-benefice_4849226_1650684.html#Ci0wYXA5rS5xRH41.99

dimanche 10 janvier 2016

Connaissez vous la chaîne MCS Bien-être ?

Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de télévision.

J'ai découvert la chaîne MCS http://www.mcsbienetre.fr/, disponible sur CANALSAT (73) et Numéricable (70).

On y parle de yoga, de pilates, mais aussi de shiatsu, de moxibustion ... les reportages sont courts et plutôt bien faits.
A découvrir !



Bonne année !

Je vous souhaite à tous une belle année 2016 !

et je partage avec vous cette magnifique calligraphie du SPS, notre syndicat professionnel de shiatsu,