A typical Shiatsu session

Shiatsu is a hands-on approach whereby the practioner guides energy through the body. It is a method that rebalances the body's force, providing an immediate feeling of well-being, along with physical and mental relaxation.

vendredi 4 novembre 2016

Shiatsu in the hospital

The abstract of the research paper 'Relieving pressure – An evaluation of shiatsu treatments for cancer and palliative care patients in an NHS setting' was published in the August issue of the European Journal of Integrative Medicine.

https://www.clinicalkey.com/#!/content/playContent/1-s2.0-S1876382016301354?returnurl=http:%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS1876382016301354%3Fshowall%3Dtrue&referrer=http:%2F%2Fwww.sciencedirect.com%2Fscience%2Farticle%2Fpii%2FS1876382016301354

European Journal of Integrative Medicine, 2016-08-01, Volume 8, Issue 4, Pages 589-590, Copyright © 2016
Introduction: The study investigated the effectiveness of Shiatsu therapy in relation to the management of health and wellbeing concerns of cancer and palliative care patients in an out-patient clinic.
Method: Patients are referred to the service for symptom management, particularly stress and anxiety, but also other symptoms such as nausea or insomnia. Data was collected following use of the Measure Yourself Concerns and Wellbeing (MYCaW) questionnaire, which was designed for evaluating supportive care interventions.
Results: Mean changes in post-intervention MYCaW scores were highly significant ( p < 0.001), demonstrating considerable improvements in both presenting symptoms and perceptions of wellbeing. Based on a significance level of 0.05, both the Wilcoxon signed-ranks test and the two-tailed t -test indicated that post-treatment ranks and means were statistically significantly lower than pre-treatment ranks and means in the three categories.
Conclusion: Anxiety, stress management and pain scores were the most improved. Wellbeing scores also improved, on average, by two points on the Likert scale. Patients have stated that ‘being listened to’ and ‘being heard’ were important factors when describing how Shiatsu had helped.
We suggest that a study using larger numbers is necessary in order to provide more robust evidence rather than emerging trends. In view of the results, we consider Shiatsu to be a relatively safe and effective therapy in cancer and palliative care settings. 

Neil Browne, Fernando Cabo, Donatella Gabrielli, Yumiko Ishii, Diego Robirosa, and Rita Serra

dimanche 9 octobre 2016

Shiatsu et rhumatismes inflammatoires

Cannes accueillera le 15 octobre 2016 au Théâtre de la Licorne le congrès régional sur la polyarthrite rhumatoïde et les rhumatismes inflammatoires chroniques. Ce congrès annuel est entièrement gratuit et ouvert à tous. J'assurerai des démonstrations de shiatsu toute la journée.

C’est de nouveau l’occasion de refaire un point sur cette maladie qui compte plus de 400 000 personnes concernées en France et sur l’apport du shiatsu dans l’amélioration du bien-être des patients.
 
Vous pourrez trouver dans ce blog deux articles sur ce thème :
 
 De nouveaux témoignages sur l'efficacité du shiatsu pour la polyarthrite et les rhumatismes inflammatoires (mars 2016)
http://cap-shiatsu.blogspot.fr/2016/03/de-nouveaux-temoignages-sur-lefficacite.html
 
Polyarthrite rhumatoïde et shiatsu (septembre 2015)
http://cap-shiatsu.blogspot.fr/2015/09/polyarthrite-rhumatoide-et-shiatsu_5.html
 
Pour ma part,  j’ai suivi des patients malades depuis plusieurs années, ce qui me permet de commencer à pouvoir apprécier dans le temps les effets de séances de shiatsu régulières sur les malades. Les séances de shiatsu permettent d’apporter du bien-être  physique et psychologique aux malades, d’accompagner leur traitements médicaux, de les soutenir. Les deux effets principaux portent sur la détente, et la douleur.

Je vous invite à nous retrouver nombreux à ce salon samedi prochain !


lundi 3 octobre 2016

Quand le shiatsu s'invite en salle de réunion ... un nouvel article de BFM TV

Des entreprises font appel à des coach en méditation et à des praticiens en shiatsu et en do-in (auto-massages) pour enseigner des techniques simples de relaxation.

Le but: décompresser et détendre les équipes pour améliorer le bien-être au travail.

Shahine Ismaïl a fait méditer des salariés de Orange, Hewlett Packard, ou encore des laboratoires MSD France. Objectif? Les amener à se concentrer sur leur respiration et chaque partie de leur corps et ainsi, oublier le poids des tâches à accomplir, le temps d'une heure. les ateliers ont généralement lieu après le déjeuner "car cela fait du bien après le repas", souligne la coach.
 
Après avoir enseigné les gestes de base en cours individuels ou collectifs, Shahine Ismaïl conseille des auto-massages simples de la tête, des bras, des mains, des épaules, des jambes et des pieds à pratiquer au bureau. Le but ? Se détendre, favoriser la concentration, prévenir les risques psycho-sociaux et même les troubles musculo-squelettiques.
 
Des directeurs généraux, des ressources humaines ou les représentants du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sensibilisés à la question missionnent des coach comme Shahine Ismaïl.
 
 
 

dimanche 2 octobre 2016

Les zones du corps les plus sensibles au toucher

Pour quoi un shiatsu facial provoque-t-il cet incroyable sensation d'apaisement, de relaxation et de bien-être ? Le magazine Ca m'intéresse de septembre a consacré un dossier à l'art du toucher.
Le numéro débute en relatant les travaux d'un neurochirurgien canadien, Wilder Penfield qui a créé une carte représentant notre perception tactile : "l'homonculus de Penfield".  Le visage démesuré montre ainsi l'importance de la sensibilité tactile de cette zone. Et confirme ainsi scientifiquement pourquoi ce massage du visage, en plus de lisser incroyablement les traits, provoque un tel bien-être ...


samedi 24 septembre 2016

De la méditation à la place des punitions à l'école

La Baltimore School expérimente une nouvelle approche pour les enfants turbulents.
Au lieu de les envoyer dans le bureau du proviseur ou de leur donner des punitions, l’école a mis en place une salle de méditation. les élèves y sont invités à respirer et à méditer, pour les aider à retrouver leur calme et se recentrer.

Instead of punishing disruptive kids or sending them to the principal's office, the Baltimore school has something called the Mindful Moment Room instead.
The room looks nothing like your standard windowless detention room. Instead, it's filled with lamps, decorations, and plush purple pillows. Misbehaving kids are encouraged to sit in the room and go through practices like breathing or meditation, helping them calm down and re-center. They are also asked to talk through what happened.

Lire l'article en entier :
http://www.upworthy.com/this-school-replaced-detention-with-meditation-the-results-are-stunning?c=ufb1

dimanche 18 septembre 2016

Stress et aromathérapie : les huiles essentielles utiles

Voici trois formules tirées du site AromaZone ainsi que du magazine Alternative santé.

Face aux accidents de la vie, l’aromathérapie apporte une solution : la peau, organe d’absorption, est semi-perméable et les H.E., liposolubles, passent le barrage de la couche cornée pour être transportées par les capillaires vers les organes. N’oublions pas que la peau, organe majeur du toucher, permet des échanges d’ordre psycho-affectif. Pouvoir des odeurs aussi, qui arrivent aux connexions nerveuses...

Calmer l'anxiété face à des évènements stressants (entretien d'embauche) ...


ECT petit grain bigarade : 1 goutte
HECT ylang-ylang : 1 goutte
HECT mandarine : 2 gouttes
Appliquez 4 gouttes sur le plexus solaire avant l’événement.


La formule anti-stress « Total Rescue Urgence » de Aude Maillard, Docteur en Pharmacie, Aromathérapeute et Réflexologue (Aromazone)


Huile essentielle d’Ylang-Ylang complète BIO : 3 ml
Huile essentielle de Camomille romaine : 3 ml
Huile essentielle d’Angélique : 3 ml
Huile essentielle d’Encens oliban : 2 ml
Huile essentielle de Mandarine verte BIO : 2 ml
Huile végétale d’Abricot : 30 ml

Administration pour les Adultes :

Voie olfactive : 1 à 2 gouttes à respirer à l’intérieur des poignets.
Et, voie cutanée : 10 à 20 gouttes en massage sur la zone qui résonne avec le stress : ventre, estomac, plexus solaire, thorax ou encore plexus cardiaque ou cervicales
ET si besoin, voie sublinguale : 3 gouttes directement en bouche.
A répéter 4 à 6 fois par jour, ponctuellement ou 5 jours sur 7 si besoin.

EN CAS D’ÉTAT DE CRISE : procéder à toutes les voies d’administration, toutes les 10 minutes 3 à 5 fois de suite.

Précautions d’emploi de la formule :

    ne pas s’exposer au soleil (présence d’essence d’Angélique et de Mandarine).
    Contre-indiqué chez la femme enceinte et qui allaite.
    déconseillé au long cours en cas de prise de médicaments anticoagulants.


Difficultés d'endormissement chez l'adulte (Willem, Aromazone)
    HE Ravintsara : 2 gouttes
    HE Myrte rouge : 2 gouttes
    HE Verveine citronnée : 2 gouttes

Utilisation: Appliquez ce mélange sur le plexus solaire, 1/2 heure avant le coucher, pendant 15 jours.

dimanche 4 septembre 2016

Les applications au service du bien-être

Il existe aujourd'hui de nombreux outils utilisables sur smartphones, tablettes ou ordinateur pour nous aider à mieux gérer notre stress.

En premier, je vous recommande souvent Respirelax pour Iphone.
Proposée gratuitement par les Thermes d'Allevar*, cette appli vous permet, grâce à la respiration, de permettre aux systèmes - nerveux, cardio-vasculaire, hormonal et immunitaire - de travailler de manière efficiente et harmonieuse. C'est le concept de cohérence cardiaque. En suivant les indications fournies par l’application, vous inspirez et expirez profondément, pour atteindre l'état de cohérence cardiaque.
5 minutes suffisent !


Deux autres applications vous introduisent à la méditation : Petit bambou et Zenfie.
Petit bambou est disponible sur Android, Iphone et votre ordinateur. Les 8 premières séances de méditation guidée sont gratuites, vous pouvez ensuite poursuivre par abonnement. les séances sont bien conçues, faciles d'accès, et durent environ 15 minutes.


Autre application, Zenfie, disponible sur Android et  Iphone, une initiation à la méditation de pleine conscience toute simple. La encore, les premières séances (10) sont gratuites. N'hésitez pas à tester !







*http://www.thermes-allevard.com/61-respirelax.html

Choisir sa technique de relaxation adaptée au travail : un reportage de BFM TV

BFM TV consacre un reportage aux techniques utilisables au travail pour détresser : gros plan sur le yoga, le tai-chi, le qi gong, le shiatsu et la méditation en pleine conscience… , toutes ces techniques basées sur la respiration pour diminuer le stress.
 
http://www.bfmtv.com/sante/choisir-sa-technique-de-relaxation-adaptee-au-travail-1004603.html




jeudi 25 août 2016

Entre l'été et l'automne, l'intersaison de l'été indien : un article du réseau Biloba

Dans moins d’un mois, nous passerons l’équinoxe. Le 22 septembre à 16h21 pour être tout à fait précis. Après ce point d’équilibre entre le jour et la nuit, l’obscurité va progressivement gagner du terrain sur la lumière. Ce passage correspond à un changement d’énergie, de saison et d’ambiance que nous gagnons à respecter et même à honorer. Voici quelques pistes proposées par  Pierre-Emmanuel Canon du Réseau Biloba pour nous mettre au diapason avec l’été indien tout en intégrant ce que l’été nous a apporté. Ce faisant, nous nous préparerons tout en douceur à l’automne.

Été indien : Entre l’été et l’automne, il y a un passage.

Cette transition existe d’ailleurs entre chaque saison. La vision taoïste de cette intersaison est une bonne source de sagesse pour tous ceux qui courent sans arrêt. En effet, les sages chinois nous enseignent que cette période, qui dure 18 jours, est une invitation à l’intégration et au recentrage. Ils font correspondre ce moment à l’élément Terre qui est relié aux organes de l’estomac, de la rate et du pancréas. Or, l’estomac est bien notre premier espace intérieur de digestion et de structuration (certes après la bouche qui devrait soulager le travail de l’estomac grâce à une bonne mastication).
L’estomac va procéder à une décomposition des aliments « grossiers » en nutriments plus fins et utilisables par l’organisme. La médecine traditionnelle chinoise considère que c’est grâce à cette étape que la rate peut collecter directement de l’estomac l’essence des aliments pour produire un sang sain et de qualité.
Il en va de même à un niveau plus symbolique ou disons plus psycho-émotionnel. A l’occasion de l’été indien et des autres périodes de transition entre les saisons, nous avons l’opportunité de digérer et d’organiser les énergies et les vécus de la saison qui s’achève. C’est un moment de décélération où l’on gagne à se poser pour permettre à tout notre être de se structurer sur base de notre vécu d’une certaine expérience qui touche à sa fin. Ce faisant, nous nous préparons naturellement à la nouvelle énergie qui commence à se déployer.


Les cinq éléments : Comment aider notre système énergétique à rester en phase ?

Tout comme le jour et la nuit s’équilibre à l’équinoxe, le yin et le yang sont en parfaite harmonie pendant la période de l’été indien. Ces deux énergies tournoient et par ce mouvement amènent les légumes ronds à se développer. C’est donc le moment idéal pour consommer des potirons et des potimarrons. Il en va de même pour les légumes couchés sur le sol. Mettez donc les aubergines, les concombres, les courgettes et tous les choux à l’honneur… sans oublier les champignons.

Profitez de la rondeur de cette saison pour invitez les oignons dans vos plats!

Si vous voulez passer un automne et un hiver en forme, c’est maintenant que vous pouvez mettre en place des bases saines et solides. C’est le moment de renforcer votre pancréas et votre système immunitaire (cf. rate) et les oignons seront des alliés de premier choix dans cette tâche.
Pour ce faire, faites cuire à l’étuvé (feux doux) des oignons pendant 35 à 40 minutes. L’oignon se transformera en sucre lent de la meilleure qualité possible. Votre pancréas et votre rate en seront ravis. Un oignon qui a cuit très longtemps produit des sucs hautement digestes qui calment l’estomac et peuvent aider à soigner le diabète et les appels de sucres rapides.
Utilisez le même genre de cuisson lente avec vos carottes, choux et potimarrons (feu doux 35 à 40 min) pour transformer les amidons en sucres lents. L’été indien est le moment par excellence pour stocker l’énergie de ce type de sucre.
La saveur que la médecine chinoise associe à l’élément Terre, et donc aux intersaisons, est la saveur douce, c’est-à-dire sucrée. Vous comprenez donc l’adéquation parfaite entre ce dont nous avons besoin et ce que la nature et les saisons nous offrent. Selon la diététique chinoise, ces bons sucres que nous venons de décrire auront également un pouvoir calmant, pacifiant sur le cœur et l’intestin grêle (les organes liés à l’été et à l’élément Feu).

Auteur: Pierre-Emmanuel Canon

mercredi 24 août 2016

Expliquez-moi... le Shiatsu, un reportage de TF1

Pratique venue d'Asie, le shiatsu tient sa force de la découverte des points énergétiques du corps. Mais ne l'appelez pas massage ! Les spécialistes vous diront qu'il s'agit avant tout d'un soin pour des problématiques et des douleurs précises. Emmanuelle Lejeune, praticienne en techniques corporelles de bien-être, nous aide à décrypter cette technique qui cherche à retrouver l'équilibre entre le corps et l'esprit. 

A découvrir à l'adresse http://lci.tf1.fr/science/sante/expliquez-moi-le-shiatsu-8773810.html

jeudi 28 juillet 2016

Shiatsu : une méthode manuelle aux multiples bienfaits, un article de Femme Actuelle

Un très bon article ...

Shiatsu, kezaco ?
Le shiatsu, est une thérapie manuelle d’origine japonaise qui vise à rétablir la circulation de l’énergie vitale dans les méridiens d’acupuncture.
Cette méthode préventive apporte une détente physique et psychique, qui contribue à améliorer le bien-être de la personne. L’idée est de relier le corps et l’esprit. 
Souvent, le déséquilibre est installé depuis un moment, mais la douleur apparaît d’un coup « sans raison apparente ». Le but est de comprendre pourquoi on a cette douleur, quels sont les blocages. Cette méthode peut être utilisée dans de nombreux cas : réduire le stress, accompagner en cas de burn-out, renforcer le système auto immunitaire de l’organisme, soigner les « bobos courants » comme une gastro-entérite, une angine, un rhume, une grippe…
Le shiatsu peut aider à réduire la douleur en faisant dégager les endorphines, il permet ainsi de réduire les anti-inflammatoire.
Dans le domaine du sport aussi le shiatsu a sa place : pour préparer avant une séance, récupérer après un effort intense.
L’auto-shiatsu, qui consiste à appuyer soi-même sur des points bien précis du corps, est intéressant, car il permet de soulager les troubles au moment même où l’on en a besoin. Par exemple, certains automassages peuvent être réalisés en cas de fatigue, ils permettent de se donner un coup de fouet express au bureau lorsque la concentration baisse.


A qui ça s’adresse ?

A tout le monde, à tout âge, du nourrisson à la personne âgée, en passant pas la femme enceinte. Par contre, pour les nourrissons et les femmes enceintes, bien faire attention à choisir un praticien spécialisé. Chez les femmes enceintes par exemple, certains points sont interdits, il faut donc que le praticien soit formé à ces particularités.
On peut faire appel à cette méthode lors d’une maladie, en parallèle du travail du corps médical, en thérapie complémentaire sur des maladies chroniques (cancer, fibromyalgiesclérose en plaques).
Les seules contre-indications sont la fièvre, si vous êtes en cours d’infection, si vous avez une phlébite, en cas de grands problèmes cardiaques ou pour si vous portez un pacemaker, le shiatsu est déconseillé.


Une séance type

En règle générale, une séance de shiatsu dure environ 1 heure. Elle commence par un entretien avec la personne, afin de déterminer sa demande, ses besoins, ses habitudes alimentaires, son bien-être et sa santé générale.
Un bilan énergétique est ensuite effectué, soit en touchant la personne, soit en l’observant ou en l’interrogeant. Le praticien peut par exemple demander à observer votre langue, ou prendre votre « pouls chinois ». 
Puis, la séance commence, elle est individuelle pour être au maximum personnalisée. On ne reçoit jamais le même shiatsu, en fonction des périodes de l’année, des besoins du jour, du moment, des demandes…
Habillé, allongé sur un futon ou sur une table ou une chaise de massage sur le ventre, ou positionné en latéral, le praticien procède à des mouvements, des massages ou des pressions plus ou moins appuyés.
Ensuite, il donne généralement des conseils sur l’alimentation, l’hygiène de vie, les postures à adopter et parfois, quelques exercices pour faire de l’auto-shiatsu. Il peut par exemple vous montrer sur quel point appuyer en cas de stress, un exercice à reproduire dès que le stress monte en vous. Il va aussi vous expliquer les principes de la médecine chinoise, que vous gagnerez à suivre (ne pas manger en excès, réduire ce type d’aliment, savoir être raisonnable…)


Combien de séances faut-il ?

Faire une séance à chaque changement de saison est idéal. Selon la personne et les besoins, le nombre de séances nécessaires varie. Par exemple, pour des problèmes de sommeil, il faudra peut être 2 à 3 séances rapprochées pour obtenir des résultats.
Souvent, les personnes viennent trop tard, et les séances nécessaires sont plus nombreuses. Il ne faut pas attendre qu’il y ait un déséquilibre pour venir, le mieux est d’utiliser cette méthode en prévention. 
Attention à choisir un praticien formé par un organisme sérieux, car il n’existe aujourd’hui aucune règlementation en France."

lundi 27 juin 2016

Le GBG, ou Good Behaviour Game, une méthode pédagogique innovante pour améliorer le bien-être des enfants en classe

Le Good Behavior Game est une stratégie de gestion du comportement en école primaire, que les enseignants utilisent en même temps que l'enseignement du programme scolaire. Le Good Behavior Game se présente comme un jeu en classe, axé sur les enfants répartis en équipe, qui permet de réduire les comportements agressifs et perturbateurs.

Cette méthode a été testée des les années 80 aux Etats unis, puis au Canada. Elle montre que les enfants qui ont suivi ces programmes ont eu un développement en tant que jeune adulte pus sociable et plus équilibré, avec moins de violence et de comportements délinquants. Elle a également été testée dans différents pays européens.

En France, elle est actuellement expérimentée à Valbonne, à l'école élémentaire de Garbejaïre. Marie-Jo Orsini, la directrice témoigne "Nous avons débuté l'expérimentation fin septembre après trois jours de formation. Toutes els classes de CP à CM2 sont concernés, soit 265 élèves, et les parents ont été informés. Le GBG est très intéressant car on ne perd pas de temps sur les programmes puisque nous l'utilisons pendant les exercices. Les enseignantes ont constaté un meilleur climat dans els classes, plus calme, moins conflictuel, que ce soit pendant les séances de GBG ou en dehors. Pour les enfants, il y a plus de coopération, d'autonomie et de meilleurs résultats pour les élèves qui étaient en difficulté."

La méthode consiste à répartir les enfants en équipe, pendant un temps de 10 minutes à une heure, pendant lequel les enfants doivent s'entraider, respecter le calme, les autres, ne se lever qu'avec la permission et suivre les consignes. Les équipes obtiennent des récompenses.

Cette expérimentation est encadrée par le GRVS (Groupe de recherche sur la vulnérabilité sociale) dont Catherine Reynaud-Maurupt, sociologue, est responsable, ainsi que l'Education Nationale et la Ville de Valbonne.

Source : L'info, n° 369, mensuel d'information de la Ville de Valbonne Sophia Antipolis, juin 2016

Les hôpitaux français s'ouvrent au yoga, un article du parisien, 17 juin 2016

"Après l'acupuncture et l'hypnose, c'est au tour du yoga, discipline millénaire indienne, d'investir l'hôpital. La mise en place de la pratique dépend beaucoup de l'engagement personnel du chef de service, qui considère que la médecine moderne, même si elle est performante, ne peut pas tout, surtout pour le traitement de la douleur chronique.

Tour d'horizon des initiatives lancées.

Dans les hôpitaux et CHU de France, le yoga trouve petit à petit sa place auprès des patients cancéreux et douloureux chroniques. Ce sont les deux champs principaux d'applications pour lesquelles une pratique régulière a fait ses preuves.

En 2012, l'AP-HP a signé un accord avec le ministère de la Santé chinois. Depuis quatre ans, acupuncture, hypnose, ostéopathie, massages et qi gong (gymnastique chinoise) complètent la prise en charge au sein des établissements. À l'instar de ces disciplines, le yoga fait désormais partie des "soins de support".
À l'hôpital Saint-Louis à Paris, cela fait presque cinq ans que les patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent bénéficier, si elles le souhaitent, de séances de yoga gratuites. Cette initiative a été lancée par la docteure Caroline Cuvier, oncologue. Ce grand écart entre monde oriental et occidental aide les patientes à supporter les effets secondaires des traitements et à faire face à la maladie en se réappropriant leur corps.

Dans le service du professeur Bruno Fautrel, chef du service de rhumatologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris (XIIIe), ce sont des patients souffrant de maux de dos chroniques qui bénéficient de séances de yoga. Ces sessions s'inscrivent dans un programme plus vaste (rééducation, Pilates...) de plusieurs semaines, pour redonner aux patients une mobilité à peu près normale et leur apprendre à gérer la douleur pour qu'ils deviennent acteur de leur guérison.

Les praticiens ont constaté qu'une pratique régulière de yoga favorisait le sommeil et la sécrétion d'endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires. Parfois, les doses de médicament - antidouleurs et antidépresseurs - sont mêmes diminuées.

Pionnier en la matière, l'hôpital d'Eaubonne (Val-d'Oise) a ouvert la première consultation de yogathérapie en juin 2012, où le yoga est considéré comme un traitement à part entière. À l'origine de ce projet, la docteure Jocelyne Borel-Kuhner, médecin urgentiste spécialiste de la douleur et alpiniste, qui propose un travail en douceur avec des postures adaptées à chaque pathologie, synchronisées avec le souffle. Après trois  années et plus de 130 patients traités, elle compte lancer une étude clinique pour évaluer scientifiquement les effets du yoga postural. Selon elle, les résultats sur la douleur et sa souffrance associée sont très encourageants. La prise en charge médicale et scientifique d'une consultation de yoga-thérapie est garant d'une vue globale du patient et de sa pathologie, sur les plans physique, psychique et émotionnel, quelle que soit l'évolution aiguë ou chronique, curative ou préventive."

samedi 11 juin 2016

Découverte du shiatsu à Fitlane Juan les pins le samedi 25 juin 2016

Chers clients,

J'ai le plaisir de vous annoncer que j'organise un nouvel atelier de découverte du shiatsu le samedi 25 juin dans les locaux de Fitlane à Juan les Pins (palais des Congrès) de 16 à 18 H
Cet atelier est totalement gratuit, et vous donne droit à l'accès à la salle de fitness.
N'hésitez pas à partager cette information à vos proches, c'est l’occasion de leur faire connaitre le shiatsu, et Fitlane !



mercredi 27 avril 2016

Découvrez le kobido, le grand shiatsu anti-âge du visage

Appelé aussi « lifting japonais », le kobido signifie littéralement « Voie traditionnelle de la beauté ». C’est un grand rituel de beauté anti-âge du visage et de bien-être, autrefois réservé uniquement aux impératrices. Le kobido est extrêmement délassant, sa pratique régulière permet de prolonger ou de retrouver la jeunesse du visage.

La méthode

Le kobido est un soin énergétique. Ce shiatsu du visage permet de stimuler les nombreux méridiens qui le traversent (Estomac, Gros Intestin, Intestin Grêle, Vessie …) ainsi que certains points d’énergie spécifiques, les « tsubos ».  Le kobido est efficace sur tous types de peau, il constitue également une réponse adaptée aux peaux réactives qui supportent mal les produits.

Le déroulement d’une séance s’effectue en trois phases : des lissages, par des mouvements doux et légers, des pressions douces de shiatsu le long des méridiens, un drainage afin de favoriser l’évacuation des toxines par le système lymphatique. Pour une peau mature, le kobido est recommandé en cure de six séances, suivie d’un entretien mensuel pour un effet au long terme. Le soin dure environ 1 heure.


Les bienfaits

Par la micro-circulation qu’il entraîne, il permet d’oxygéner les tissus et de détoxifier. Il libère les tensions musculaires (effet myo-relaxant), ce qui entraine une détente immédiate profonde, tout en tonifiant les muscles. Il active les nerfs faciaux, assouplit la peau,  aide à régénère les cellules de la peau : le teint est éclatant, les cernes et rides peu à peu réduits.

L’énergie circule mieux dans le visage, le mental retrouve sa sérénité, les émotions sont apaisées. Par l’action spécifique sur certains points du visage, le kobido permet d’aider à lutter contre les maux de tête, le stress, les insomnies, les difficultés de digestion…

Le kobido constitue le traitement naturel le plus efficace pour réduire le processus de vieillissement.
C'est un merveilleux moment de détente, de de bien-être et de sérénité.

lundi 18 avril 2016

A l’école, méditer pour mieux apprendre

"Plusieurs études ont démontré que la pleine conscience, cette pratique d’origine bouddhiste qui consiste à porter son attention sur l’instant présent, permet d’améliorer le bien-être et les performances scolaires des élèves."
Un article de Amanda Castillo, publié dans Le Temps, le 15 avril dernier.

«L'introduction de la méditation à l'école devrait être inscrite au programme de l'éducation nationale. C'est de l'éducation préventive qui ne nécessite aucun moyen ni aucun poste supplémentaire et qui permettrait d'enrayer tellement de difficultés scolaires». Si les propos de la psychologue clinicienne Jeanne Siaud-Facchin n’ont pas encore trouvé un écho favorable auprès des ministres de l’Education française, ils ont cependant interpellé une école suisse. 
Depuis septembre dernier, La Côte International School a mis au point une méthode éducative fondée sur la pleine conscience. «Nous vivons dans une société de sollicitations permanentes et d’hyper-connectivité qui engendre un déficit de l’attention, génère de la pression et beaucoup de fatigue», explique Alison Piguet, directrice de la section primaire de l’établissement basé à Aubonne (VD). «Les enfants n’échappent pas à la règle. Leur vie est à l’image de la nôtre: soumise à une accélération du temps épuisante. Dès les premières années d’école primaire, ils jonglent entre leurs cours, leurs devoirs et leurs activités extrascolaires. Beaucoup sont surmenés et souffrent de troubles du sommeil, de fatigue ou d’irritabilité.»
Pour leur apprendre à s’apaiser et à se reconnecter avec eux-mêmes, l’école a fait appel à Charlie Brown. Cette professeure de yoga et coach en méditation s'inspire de la méditation dite de pleine conscience (mindfulness), développée aux Etats-Unis dans les années ’70 par le psychologue américain Jon Kabat-Zinn du MIT. Utilisée dans certains hôpitaux pour soigner les troubles anxieux et dépressifs, cette pratique consiste à «s'arrêter et observer, les yeux fermés, ce qui se passe en soi, sa propre respiration, ses sensations corporelles, le flot incessant des pensées mais aussi, autour de soi, les sons, les odeurs...à se concentrer sur les sensations», explique le psychiatre Christophe André. Tel qu'il est pratiqué, cet outil est laïcisé et n'a rien de religieux. Toute l'attention est portée sur le ressenti non verbal, corporel et sensoriel.

Des circuits neuronaux renforcés

Ces dernières années, plusieurs études scientifiques sont venues confirmer ce que les pratiquants savent empiriquement depuis des siècles: méditer renforce non seulement les circuits neuronaux liés à la concentration et à la résolution de problèmes, mais aussi notre sentiment de bien-être et d’une connexion empathique aux autres.
En 2005, une étude pionnière conduite par la neuroscientifique Sara Lazar de l’université de Harvard a ainsi montré un épaississement du tissu cérébral du cortex préfrontal gauche – la région impliquée dans les processus cognitifs, émotionnels et le sentiment de bien-être – chez les personnes pratiquant la méditation de pleine conscience. D’autres recherches du même ordre ont prolongé les travaux de Sara Lazar en prouvant l’existence d’un lien entre la méditation et le renforcement des zones cérébrales impliquées dans la mémoire, l’apprentissage et la souplesse émotionnelle. En 2009, la neuroscientifique Eileen Luders et son équipe du laboratoire de neuro-imagerie de l’université de Californie, après avoir comparé les cerveaux de pratiquants expérimentés à ceux d’un groupe témoin de non-méditants, ont trouvé plus de matière grise chez les premiers, en particulier dans les zones en rapport avec l’attention, la conscience corporelle et la capacité à moduler ses réactions émotionnelles.
Au départ destinée aux adultes, la pleine conscience est aujourd’hui recommandée aux enfants par de nombreux psychologues et médecins. «Il existe un nombre croissant de travaux montrant l'intérêt de la méditation de pleine conscience auprès des enfants, pour l'équilibre émotionnel, les capacités de résilience, la qualité des échanges familiaux et les capacités attentionnelles, notamment dans le travail scolaire et les apprentissages», assure Christophe André.

Eliminer la violence en une génération 

Au Canada où de nombreux établissements ont fait entrer la pleine conscience à l'école, les enseignants ont constaté une nette diminution des incivilités en classe. Ces témoignages corroborent les assertions du Dalaï Lama pour qui «si, dès l’âge de 8 ans, on enseignait la méditation, nous pourrions éliminer la violence dans le monde en une seule génération».
J’invite mes élèves à fermer les yeux et à écouter leur musique intérieure. Quelques minutes de pleine conscience suffisent pour retrouver le calme et la concentration.
A La Côte International School, la méditation aide les enseignants à canaliser l’énergie de la classe. Ainsi, plutôt que de perdre patience lorsque la concentration des enfants s’envole, la professeure de musique Michelle Collier emmène ses élèves dans la «Mindfulness Room». «J’invite mes élèves à fermer les yeux et à écouter leur musique intérieure. Quelques minutes de pleine conscience suffisent pour retrouver le calme et la concentration.»
Les effets bénéfiques de la pleine conscience s’observent aussi en période d’examen. «Lorsqu’un enfant n’arrive pas à réciter sa leçon alors qu’il l’a correctement apprise, c’est généralement parce qu’il manque de confiance en lui-même, explique Charlie Brown. Sa peur de l’échec altère ses facultés de concentration et de mémorisation.» Quelques exercices de pleine conscience suffisent parfois à retrouver le chemin de la connaissance. «Les yeux fermés, l’élève respire profondément quelques minutes et observe ses pensées de peur ou d’anxiété sans les retenir ou les juger. Cette technique lui permet le moment venu de mieux puiser dans ses ressources.»
Si La Côte International School est l’un des rares établissements à proposer la méditation à ses élèves, il n’est cependant pas le seul en Suisse. Au Collège Aiglon, la méditation est l’un des fondamentaux à acquérir au même titre que le lire-écrire-compter si cher à l’instruction publique. Les élèves de ce collège alpin débutent ainsi toutes leurs journées par une méditation matinale et ce, depuis 1949! Quant au Collège du Léman, la méditation de pleine conscience a été introduite cette année dans le programme des élèves.

Des enseignants conscients

Enfin, parce qu’elle change la perception du temps, la pleine conscience peut être une aide précieuse pour les enseignants. «Le temps, ou en réalité le manque perçu par notre mental à propos de celui-ci, est une grande cause de stress, spécialement dans une profession où il ne semble pas y avoir assez de temps pour réaliser tout ce que nous voulons», explique Deborah Schoeberlein, auteure du livre Mindful Teaching and Teaching Mindfulness. «Qu’il s’agisse des parents, des enseignants ou des éducateurs, tous ces groupes de personnes semblent avoir en commun la perception de ne pas disposer de suffisamment de temps pour accomplir leur tâche». Aux enseignants pris par le temps ou le manque apparent de celui-ci, cette consultante recommande de faire une pause et de prendre une respiration profonde. Une technique simple qui permet de se recentrer à nouveau sur le «ici et maintenant» et qui nous rappelle qu’oublier d’être, c’est se faire avoir.


lundi 28 mars 2016

Shiatsu for the disabled

Fernando Cabo, le directeur de la Professional Shiatsu School
vient de nous présenter une nouvelle et magnifique vidéo sur le travail que réalisent des étudiants en shiatsu bénévoles dans un centre de Rome.

https://www.youtube.com/watch?v=VfLOh-NuGjM

The heart of shiatsu is like pure motherly love. Pressure of the hands makes the spring of life flow. These are the words of Namikoshi, a japanese psychiatrics, who in the last century, codified shiatsu to export it to the West.
In a centre in the heart of Rome, two afternoon a week, for 20 years, 40 professional volunteers  have been taking care of the disabled, giving 1000 shiatsu treatments every year.
Over two thousand nerves impulses are stimulated in one hour. It's a full body treatment from head to toes with over 2000 pressure points  with activate impulses sent to the cerebral cortex and the cortex processes the information and sends the processed information back to our physiological systems.
Shiatsu affects our five systems : muscular, articular, circulatory, lymphatic and nervous. This means it balances the hormonal system.

The japanese word shiatsu consists of shi : finger and atsu : pressure; It is a gentle technique which consists on pressure on the skin to correct internal dysfunctions to preserve or improve our health and to treat specific diseases. Shiatsu has been legalised in japan and a few other countries but it has not been recognised in  Italy at the legislative level.

"I have multiple sclerosis late-onset sclerosis because it appeared when I was 49. Not as aggressive as early-onset sclerosis and to tell you the truth, I was so sceptical when I first came. I only had the idea of conventional treatment, I didn't think about alteranative therapy but gradually, I became a regular visitor.
I know the benefit is not immediate, because I don't feel any different when I leave the centre but I do feel worse when I miss a session."

" I suffer from right spastic hemiplegia and I find it very beneficial because my condition causes pulled muscles and pinched nerves and after the treatment I am much more relaxed"

"I have a boy who is unable to talk but who makes himself understood; Is is very rare for him to miss one session; We come regularly on wednesdays.
- What are the benefits ?
- it calms him down a lot and even his mobility and joins are much improved "

"I have Parkinson's disease and what I have noticed since coming here is that the disease has not progressed. It is a degenerative disease as everyone knows but it seems to have stabilised. the dosage of the medication has not increased, I'm all right, I have a very acceptable quality of life and so I say thanks to shiatsu, thanks to all the volunteers who not only give us a hands-on treatment but also a smile. We spend a peaceful, serene hour, with them, the relationship is light hearted and pleasant "

The training lasts three years and according to experts, its effects are not only felt in the back, the musculoskeletal system, the peripheral nervous system and the internal organs but also on a psychological and emotional level.

"I used to bring a disabled boy to the centre, I saw the positive effects so one day I deceided to take the course."

"I was a patient here because I had personal problems. I was about to retire so I seized the opportunitiy, I have finished the first year. I am here as an apprentice. When I come here, I feel joy because I see people in need of being -as I put it -  pampered ; after one and a half hours with us when the treatment is finished, they are happier, more serene, you see them smile and that makes you very happy"

samedi 5 mars 2016

Découvrir le shiatsu à Fitlane Juan les Pins le vendredi 25 Mars à partir de 15 H 30

Chers clients,

A l'occasion de la semaine du shiatsu (du 16 au 25 mars 2016), j'ai le plaisir de vous annoncer que j'organise un atelier de mini conférence et démonstrations le vendredi 25 mars dans les locaux de Fitlane à Juan les Pins (palais des Congrès) à partir 15 H 30.
Cet atelier est totalement gratuit, et vous donne droit ensuite à l'accès à la salle de fitness pour les autres cours de l'après-midi.
N'hésitez pas à partager cette information à vos proches, c'est l’occasion de leur faire connaitre le shiatsu, et Fitlane !

Vous pourrez retrouver plus d'nformations sur la page Facebook de Fitlane Juan les Pins !


vendredi 4 mars 2016

De nouveaux témoignages sur l'efficacité du shiatsu pour la polyarthrite et les rhumatismes inflammatoires


Céline Croci, une étudiante en shiatsu a testé cette pratique traditionnelle japonaise sur des patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques pour écrire son mémoire de fin d'études. Les résultats se sont avérés bénéfiques sur le bien-être des patients, qui témoignent notamment d’un regain d’énergie notable et d’une meilleure qualité de sommeil.

Voici un extrait de l'article, que vous pouvez retrouvez en ligne sur le site de l'AFPric (voir adresse en bas de la page).

"J’ai contacté la délégation de Moselle qui m'a invitée à rencontrer quelques adhérents. De fil en aiguille, six personnes se sont engagées à venir en séance chez moi. Finalement, j'ai pu recruter huit personnes pour mon mémoire : sept femmes et un homme, âgés de 34 à 66 ans, cinq atteints de PR, une du syndrome Gougerot-Sjören, une de spondyloarthrite et une de rhumatisme psoriasique.
Les débuts ont été assez difficiles car j'ai découvert, lors des premières séances, que la polyarthrite et les maladies associées ne se limitent pas à des douleurs articulaires, mais que des pathologies ou symptômes annexes étaient souvent présents, et qu’ils avaient un impact important sur la qualité de vie des personnes. J'ai donc dû surmonter mon appréhension tant chez certains la quantité de symptômes et de traitements était importante ! Et comme je manquais d'expérience, je craignais de faire plus de mal que de bien …

Heureusement, mes « receveurs » (c'est ainsi que nous nommons ceux qui reçoivent le shiatsu) m'ont vite rassurée : même pour ceux chez qui l'atteinte était sévère, des effets positifs ont été rapidement ressentis. Pour certains, c'était le bien-être et la détente qui prédominaient suite à la séance, pour d'autres les douleurs de PR ont été estompées dès le début, pour d'autres encore le sommeil et le moral ont été très vite améliorés. Au fur et à mesure des séances (4 à 5 par receveur, espacées d'environ un mois) ces effets ont été plus perceptibles et ont perduré davantage dans le temps. Pour certains, le shiatsu s'est avéré capable de stopper net une crise, pour beaucoup, les douleurs étaient atténuées sur une dizaine, voire une quinzaine de jours au moins, le sommeil a été amélioré chez presque tous (plus de réveils précoces à 3 h du matin ! ), quelques-uns ont pu diminuer certains médicaments (exceptés bien sûr, ceux qui concernent directement la pathologie), et pour d’autres, les changements ont été plus profonds et inattendus : une énergie incroyable retrouvée et remarquée par l'entourage ou par les médecins, une capacité nouvelle à avoir des projets et à les mettre en œuvre … Une receveuse m'a même écrit qu'elle s'affirmait davantage, ce qui surprenait beaucoup ses proches.

Quelle joie cela a été pour moi de lire ces bilans si positifs ! Il est évident que les personnes qui ont le plus bénéficié de ce travail sont celles qui ont profité du regain d'énergie apporté par les séances de shiatsu afin de prendre leur vie et leur santé en main, car à lui seul, le shiatsu ne peut pas tout et doit être associé à une hygiène de vie rigoureuse : alimentation saine et équilibrée, activité physique modérée mais régulière… Alors, même si ces réussites individuelles ne permettent pas de dresser un bilan statistique concernant les effets du shiatsu sur les rhumatismes inflammatoires chroniques, je peux affirmer qu'il a été une aide précieuse pour tous, pour mieux supporter et vivre avec la maladie. "

Le fil de l'info, Journal de l'AFPric, Février 2016
A lire dans son intégralité en ligne à l'adresse http://oxi90.com/LISAAVY00/400861B8226A4177B94A74460B5F9955.php


dimanche 28 février 2016

Le sucre (2) : le fructose, un additif problématique

Pour finir ce survol de la question du sucre, un article de Anne-Françoise Burnol, dans le Journal du CNRS, 11/11/2015, ou la question de bien regarder les étiquettes ...


Tandis que le sucre est soupçonné de jouer un rôle dans l’épidémie d’obésité, des chercheurs dénoncent les dangers de l’utilisation de plus en plus massive de sirop de fructose-glucose par l’industrie alimentaire. Les explications de la biologiste Anne-Françoise Burnol.
Si l’on tient compte des apports par les aliments industriels, on s’aperçoit qu’au cours du XXe siècle la consommation annuelle de sucre raffiné est passée en France de 2 à 35 kilogrammes par personne. Parallèlement à l’augmentation de la consommation de sucre, on a assisté à l’émergence d’une épidémie de maladies métaboliques, comprenant l’obésité, le diabète de type 2 et la stéatose hépatique non alcoolique. Le sucre a donc été accusé de jouer un rôle délétère majeur dans l’apparition de ces pathologies.

Une forme de sucre dédiée à l’industrie alimentaire

Au cours des dernières décennies, conjointement avec l’industrialisation, la forte progression de l’habitat en zone urbaine et la généralisation du travail des femmes hors du foyer, les habitudes alimentaires se sont considérablement modifiées au profit de la consommation d’une quantité croissante de produits alimentaires transformés industriels. Ce mode de production des aliments s’est, entre autres, caractérisé par l’addition de sucre. Ce sucre ajouté rehausse le goût, masque l’acidité ou l’amertume, agit comme conservateur, bloque l’oxydation dans les charcuteries et les viandes, et permet la formation de composés colorés et aromatiques.

Pendant longtemps, ce sucre ajouté était exclusivement du saccharose extrait de la betterave ou de la canne, une molécule qui combine une molécule de glucose et une molécule de fructose. Depuis plusieurs années, le saccharose tend à être remplacé par du sirop de glucose-fructose, aussi appelé isoglucose ou high fructose corn syrup (HFCS). La production et l’utilisation massives de HFCS découlent d’une décision politique prise par les États-Unis dans les années 1970 afin de se libérer des importations de sucre de canne et de betterave. Plus ou moins enrichi en fructose - dont le pouvoir sucrant est supérieur au glucose-, le HFCS a une texture liquide facilitant son utilisation par l’industrie. Et comme il est très bon marché, il est aujourd’hui largement utilisé dans les produits alimentaires manufacturés1.

Le fructose : un super-sucre toxique et addictif ?

Comme son nom l’indique, le fructose est la forme de sucre simple produite naturellement par les fruits ; on le trouve aussi dans le miel. Au niveau énergétique le glucose et le fructose apportent le même nombre de calories. Cependant, le fructose n’est pas métabolisé de la même manière que le glucose, et ses effets sont donc différents du glucose. Tandis que le glucose, dont la concentration sanguine est contrôlée par l’insuline, est utilisable par l’ensemble des tissus de l’organisme, le fructose n’est métabolisé que par le foie et ne dépend pas de l’action de l’insuline.

La consommation de fructose engendre une augmentation des lipides et du cholestérol dans le sang, ainsi qu’une accumulation de graisse hépatique.
La consommation de fructose est, en revanche, associée à une modification du métabolisme incluant une augmentation des lipides et du cholestérol circulant dans le sang, ainsi qu’une accumulation de graisse hépatique. Le fructose agit aussi par le biais d’autres mécanismes moléculaires qui provoquent une altération de l’action de l’insuline dans l’ensemble des tissus de l’organisme et induisent le développement de la masse grasse viscérale, considérée comme le « mauvais tissu adipeux ». Par ailleurs, le fructose exerce un effet plus faible que le glucose sur la sécrétion d’incrétines, des hormones intestinales qui favorisent l’action de l’insuline et la régulation de la glycémie.

Enfin, le fructose est beaucoup moins efficace que le glucose pour induire la satiété. Sa consommation peut notamment entraîner une résistance à l’action de la leptine, une hormone produite par le tissu adipeux et qui agit au niveau du cerveau pour réduire la prise alimentaire. Alors qu’on sait que le goût sucré provoque chez les animaux de laboratoire une addiction comparable à celle des drogues, le fructose, qui a un pouvoir sucrant cinq fois supérieur à celui du glucose, pourrait agir comme un « super-sucre » entraînant une véritable dépendance.

Des études épidémiologiques difficiles à mener

Les avis ne sont toutefois pas unanimes sur l’existence d’effets toxiques propres au fructose chez l’homme. Si les études réalisées chez les animaux de laboratoire montrent sans ambiguïté que le fructose à haute dose entraîne des conséquences néfastes sur la régulation du métabolisme énergétique, l’obésité et le diabète de type 2, il est beaucoup plus difficile de tirer des conclusions aussi claires d’études menées sur l’homme.
Il faut noter en effet qu’il est extrêmement compliqué d’avoir des études prospectives précises à long terme sur la consommation alimentaire dans des cohortes humaines. D’une part parce que l’autoévaluation est très peu fiable dans ce domaine. D’autre part parce que les intérêts financiers en jeu sont énormes… et cela peut entraîner des biais dans l’interprétation des analyses. On notera d’ailleurs que 80 % des études qui sont cofinancées par les industriels de l’alimentation suggèrent que la consommation de boissons sucrées n’a pas d’impact sur la prise de poids, alors que 80 % des études réalisées de façon indépendante trouvent au contraire une corrélation positive entre les boissons sucrées et l’obésité.

Une urgence de santé publique

La situation actuelle est très préoccupante en termes de santé publique, car l’épidémie d’obésité atteint les enfants les plus jeunes et, depuis quelques années, le diabète de type 2 et la stéatose hépatique sont détectés chez des enfants et des adolescents. Il n’y a pas encore le recul nécessaire pour savoir quelles seront les conséquences sur la santé de ces individus à l’âge adulte et à l’âge mûr. L’autre crainte est que ces pathologies métaboliques soient une bombe à retardement, entraînant des conséquences néfastes pour les générations futures par le biais notamment de modifications épigénétiques.

La question qui se pose actuellement est donc de savoir si le sucre raffiné – notamment ses versions liquides enrichies en fructose de plus en plus utilisées par les industriels, comme le sirop de glucose-fructose – doit être considéré comme un « poison » au même titre que le tabac ou l’alcool, et donc être soumis à la législation. Devant la complexité de ce problème de notre société moderne et la multiplicité des intérêts en cause, il semble toutefois clair que la réponse qui sera apportée ne reposera pas uniquement sur l’abondance et la crédibilité des études scientifiques traitant le sujet.

   
Les points de vue, les opinions et les analyses publiés dans cette rubrique n’engagent que leur auteur. Ils ne sauraient constituer une quelconque position du CNRS.


Le sirop de glucose-figure en bonne place dans la liste des ingrédients de très nombreux produits alimentaires manufacturés. Il entre notamment dans la composition d’un grand nombre de gâteaux industriels.

Le sucre (1) : Quelques substituts au sucre blanc

Vous le savez, quand je teste avec vous le groupe des sucres avec la méthode Naet, beaucoup d'entre vous supportent mal cet aliment. Or il ya toujours des sucres mal mieux assimilés que d'autres par l'organisme.
Cet article de  pour La Ruche qui dit Oui passe en revue les différents sucres.

L'aspartame : sans intérêt nutritionnel, voir dangereux

"Revenons sur le sucre blanc en morceau, le fameux saccharose. Pour obtenir sa blancheur impeccable, on utilise divers procédés chimiques qui, par la même occasion, le débarrassent des végétaux, des fibres, des minéraux, des vitamines et des enzymes qui pourraient faire sa richesse nutritionnelle. Le rapadura, c’est tout simplement du sucre complet. C’est le sucre blanc avant qu’il ne soit lavé et vidé de toutes ses propriétés. Il vient de la canne à sucre et on l’obtient par évaporation de son jus. Très riche en vitamines et en oligo-éléments, il remplace aisément le morceau de sucre classique. Son goût est très prononcé, avec des accents de caramel et de réglisse. Certains adorent tandis que d’autres recherchent plus de neutralité. Dans les gâteaux, une petite quantité de rapadura suffit à obtenir un excellent résultat.

Et le sucre de canne ? Bof, bof. C’est du sucre un peu moins raffiné que le sucre blanc, ce qui fait qu’il contient un peu plus de minéraux, même si cela est, à priori, plutôt négligeable. Si vous le choisissez à la place du sucre blanc, ce sera plutôt pour son goût caramélisé. Attention, c’est parfois même du sucre blanc recoloré !


La stévia

Grâce à son très fort pouvoir sucrant (300 fois celui du sucre blanc), une toute petite quantité suffit ! En plus, son indice glycémique est de 0 – peut pas faire moins. Et ce n’est pas tout. Des chercheurs de l’université de Bangkok ont mis en évidence une batterie de supers pouvoirs : action anticancéreuse, effets anti-inflammatoires ou encore renforcement des défenses immunitaires. Alors on se rue sur la stévia ? Pas si sûr. Dénaturée par les industriels, celle qu’on trouve dans le commerce est bourrée d’additifs et ne semble pas tenir toutes ces promesses. Sinon, la stévia pousse sous tous les climats. Elle craint juste les gelées, il faut donc la rentrer l’hiver. Alors pourquoi ne pas en ajouter un pied à nos carrés de plantes aromatiques ? Les feuilles peuvent être mangées fraîches ou réduites en poudre verte après avoir séché.


Le sirop d’agave

C’est aussi une alternative intéressante. Il contient davantage de fructose que le sucre de table, ce qui lui confère un pouvoir plus sucrant. On a besoin d’en mettre deux fois moins pour trouver le goût sucré du saccharose, et son indice glycémique est assez faible**. Son goût neutre permet de remplacer facilement le sucre et il se dissout bien dans les liquides froids (yaourts par exemple) ou chauds. On peut aussi l’utiliser dans les gâteaux.

Néanmoins, sa concentration en fructose pose problème. Certes, plus de fructose renvoie à moins de glucose, ce qui fait diminuer l’indice glycémique. Cependant, le fructose à haute dose n’est pas très conseillé. Lorsqu’on le consomme via les fruits, il est accompagné d’enzymes, de fibres et de minéraux et il est absorbé lentement par l’organisme et en faible quantité. Manger du fructose concentré c’est dire bonjour aux poignées d’amour et aux triglycérides, car il aura tendance à se transformer en mauvaise graisse. Autre bémol, le sirop d’agave vient principalement de l’agave bleu cultivé au Mexique. Celui que l’on consomme en France a donc pris l’avion. À minima, on essayera donc de l’acheter issu du commerce équitable.


Le xylitol (ou sucre de bouleau)

Dans son pays d’origine, la Finlande, les habitants s’en servent dans la composition de bonbons anticaries. En effet, le xylitol régule le pH et réduit le taux d’acidité, ce qui est intéressant pour lutter contre l’acidité du milieu buccal qui provoque les caries. De plus, il a un pouvoir sucrant intéressant tout en étant hypocalorique (deux fois moins que le sucre), le tout avec un indice glycémique très faible. Il se présente sous la forme d’une poudre blanche, son goût est neutre et il tient bien la cuisson : il est donc facilement utilisable dans les gâteaux.

Beaucoup d’avantages pour ce substitut ! Mais aussi beaucoup d’inconvénients… Son extraction nécessite l’utilisation de produits chimiques : impossible donc de trouver du xylitol bio. Il est quand même garanti sur mon paquet « une absence totale de résidus de produits chimique ». De plus, une grande partie du xylitol est produit en Chine où la chaîne de production reste assez opaque. Attention lorsque vous choisissez le vôtre.


Le miel

Il contient tout un tas de vitamines, de minéraux et d’enzymes qui facilitent la digestion des sucres. Il présente aussi des propriétés antioxydantes. Concernant son indice glycémique, il varie selon les fleurs butinées par les ouvrières. Plus la part de fructose est élevée, plus l’indice glycémique est bas. Ainsi, si cela vous préoccupe, il faudra préférer le miel d’acacia ou de châtaigner par exemple. Son pouvoir sucrant est supérieur à celui du saccharose (1,2 à 1,5 selon les miels), donc, logiquement, on en mettra moins. Un autre atout du miel, c’est qu’on peut le trouver en circuit court, et garder une bonne visibilité sur sa production, contrairement aux autres substituts présentés ci-dessus. Quant au miel industriel, par contre, il est à fuir !


Et si on sucrait avec les fruits ?

La compote de pomme, la banane ou les fruits secs sont des aliments qui s’accommodent à merveille dans les gâteaux et donnent un goût sucré tout en étant le plus naturels possible. Comme l’expliquent le grand pâtissier Philippe Conticini et la réalisatrice Anne-Sophie Lévy-Chambon : « En concoctant ces gâteaux alternatifs, on s’est rendu compte à quel point le sucre blanc masque tous les autres goûts. On a découvert de nouvelles saveurs, de nouvelles associations. (…) D’un point de vue nutritionnel, en utilisant les sucres naturellement présents dans les fruits, les farines, le lait, la crème, on utilise également les fibres, les minéraux, l’eau et les nutriments qui vont avec eux. Le problème des aliments transformés, raffinés (sucre ou farine) est qu’ils sont justement pauvres en nutriments, on peut en manger des quantités importantes sans être rassasié. »

Philippe et Anne-Sophie sont les auteurs d’un livre de recettes, Gâteaux et gourmandises sans sucre dans lequel vous trouverez des idées de desserts sains et gourmands plutôt sophistiqués. Sinon, j’ai bien aimé le livre de Sue Quinn qui propose des recettes assez basiques avec de jolis visuels. Sur le net, on trouve aussi quelques adresses comme le blog de Green Cuisine qui nous propose quelques recettes sans sucre, mais aussi la recette du fameux banana bred, venue des Etats-Unis.

Ces quelques substituts ne sont qu’un échantillon. Devant les polémiques liées au sucre, de plus en plus d’alternatives sont proposées. J’ai sélectionné celles-ci car on les trouve facilement dans le commerce et parce qu’elles sont complémentaires les unes des autres. Nous aurions aussi pu évoquer la mélasse, le sucre de coco, le sirop d’érable, le sucre de palme… Vous les avez testés ? Racontez-nous !



* La Food and Drug Administration (FDA, « Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux ») est l’administration américainedes denrées alimentaires et des médicaments. Cet organisme a, entre autres, le mandat d’autoriser la commercialisation des médicaments sur le territoire des États-Unis.

** Certains dénoncent néanmoins les processus de fabrication du sirop d’agave qui aurait pour effet de faire grimper son indice glycémique, difficile cependant de trouver des sources documentées à ce propos.

A lire :  Aymeric et Guillaume Lazarin, Halte au sucre, découvrez les plantes au pouvoir sucrant, Edition Rustica, 2014

source : http://blog.laruchequiditoui.fr/alternatives-au-sucre-blanc/

jeudi 25 février 2016

La viande et les produits laitiers bio présentent une meilleure qualité nutritive que les produits conventionnels

Cet article du JDLE rapporte que la viande et les produits laitiers d’origine bio présentent un meilleur profil nutritionnel lorsqu’ils proviennent de l’agriculture bio, ainsi que le révèlent deux grandes études publiées dans le British Journal of Nutrition.

Le phénomène était déjà connu pour les fruits et légumes: ceux issus du bio ne sont pas seulement moins chargés, ou dépourvus, de pesticides, ils présentent aussi une meilleur qualité nutritive. C'est la même chose pour les produits d’origine animale, à savoir la viande et les produits laitiers, révèlent deux études menées par l’équipe de Carlo Leifert, de l’université de Newcastle (Royaume-Uni).

Ainsi, pour la viande, celle d’origine bio présente ainsi 23% plus d’acides gras polyinsaturés -et parmi eux 47% en plus d’oméga-3- que celle issue du conventionnel. A l’inverse, les acides gras saturés, mauvais d’un point de vue cardiovasculaire, y sont moins présents, avec 18% moins d’acide myristique et 11% moins d’acide palmitique.

Idem pour les produits laitiers bio: non seulement ils contiennent 56% plus d’oméga-3 que ceux produits de manière conventionnelle, mais ils s’avèrent plus riches en vitamines A et E, en fer, mais moins en sélénium et en iode.

La différence viendrait du mode de production de production, moins intense dans les élevages bios, avec des animaux qui broutent de l'herbe et ont un accès vers l'extérieur.  La viande et le lait y sont systématiquement plus riche en acides gras bénéfiques et moins chargés en substances nocives.

Source :
http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-viande-bio-de-meilleure-qualite-nutritive,67317
Article du Journal de l'Environnement
16 février 2016 par Romain Loury

jeudi 18 février 2016

Epilepsie : l’efficacité de l’acupuncture et de la relaxation

Le magazine La Recherche de janvier 2016 a consacré un zoom à une conférence de la série Santé en Questions sur l’épilepsie organisée par la Médiathèque du Bachut de Lyon.

« L’épilepsie est un trouble neurologique se traduisant par des crises, causées par le fonctionnement anormal transitoire de neurones. Ces dysfonctionnements touchent une zone plus ou moins importante du cerveau, c’est pour cela qu’on préfère parler des épilepsies, qui se manifestent très différemment d’un personne à l’autre » explique Gilles Huberfeld, neurologue à l’hopital Pitié-Salpêtrière et chercheur au laboratoire Epilepsie de l’enfant et plasticité cérébrale. (…)

« Laurent Bezin, responsable du groupe Recherche translationnelle et intégrative en épilepsie, travaille sur des approches alternatives pour traiter des pathologies fréquemment associées à l’épilepsie, comme les troubles du comportement, de l’apprentissage, l’anxiété et la dépression. 
Il a montré que les médecines traditionnelles orientales (acupuncture, relaxation) étaient efficaces, et ses essais sur l’animal prouvent que des sollicitations sensorielles dans l’environnement des patients permettent d’améliorer leur réponse aux médicaments ».

Un domaine d’application pour le shiatsu …

mardi 9 février 2016

Barcelone, capitale de la médecine traditionnelle chinoise

Barcelone va accueillir le meilleur hôpital spécialisé dans la médecine chinoise d’Europe. Un accord a été signé fin janvier entre la Generalitat de Catalunya et la Beijing Administration of Traditional Chinese Medicine.
Une info de Equinoxmagazine.fr, Leslie Singla, 9 février 2016


"Outre la construction d’un hôpital, le projet entre les deux institutions prévoit également la mise en place d’études sur la médecine traditionnelle chinoise entre l’université Pompeu Fabra et l’université de Barcelone. Des observations seront également effectuées sur des plantes médicinales et la fabrication de produits de phytothérapie chinoise. Un centre culturel devrait également ouvrir ses portes afin de guider les patients dans l’utilisation des herbes dans ce domaine.
La Fondation Européenne de Médecine Traditionnelle Chinoise a affirmé qu’en parallèle un master allait même être lancé par les universités UPF et UB et l’université de médecine chinoise de Pékin. Cette nouvelle formation débuterait en septembre et permettrait « d’attirer de nouveaux étudiants internationaux en Catalogne » a précisé Jordi Baiget.

Développer la MTC en Espagne

La médecine traditionnelle chinoise s’est développée en Europe dans les années 70. Elle a pour but de soigner les patients avec des méthodes ancestrales, comme l’acupuncture, la diététique chinoise ou la pharmacopée chinoise. Elle permet à la fois de soigner des problèmes de santé, mais aussi de prévenir certaines maladies. Ainsi, cette implantation en Catalogne « aura des effets positifs sur la santé des patients espagnols » a expliqué le porte-parole de la Fondation Européenne de Médecine Chinoise, Xinyue Calduch.
Concrètement, ces différentes installations liées à la MTC à Barcelone auront pour objectif d’utiliser « la connaissance scientifique occidentale pour valider les principes de la médecine traditionnelle chinoise » a expliqué le gouvernement catalan dans un communiqué. Il a également précisé que « cette initiative permettra à la Catalogne de devenir la référence européenne dans le domaine »."
Retrouver l'article en intégralité sur équinoxemagazine.fr


dimanche 31 janvier 2016

Harmoniser ses émotions avec le Chi Nei Tsang (Psychologies Magazine)

Un article tiré de Psychologies magazine par Caroline Langlois



Le ventre est désigné dans la médecine chinoise comme le second cerveau de notre corps. Les Taoïstes considèrent qu’il est le siège de nos émotions. Le Chi Nei Tsang, dérivé du Qi Qong, est une technique de massage du ventre qui vise à libérer les énergies négatives concentrées dans l’abdomen et à harmoniser ses émotions. 
« J’ai l’estomac noué » ; « J’en ai eu le souffle coupé » ; « Je me fais de la bile », « j’ai la boule au ventre » mais aussi « J’ai des papillons dans le ventre »… Ces expressions n’ont rien d’anodines. Les émotions, positives comme négatives, trouvent leurs sources dans l’abdomen, et ont une influence évidente sur notre état physique. Le Chi Nei Tsang (littéralement Chi ou Qi, énergie et Nei Tsang ou Nei Zang, organes) est un massage qui s’appuie sur les cinq systèmes majeurs du corps : vasculaire, lymphatique, nerveux, musculaire et énergétique. 

Recycler ses déchets

Inventé par le maître spirituel taoïste Mantak Chia, le Chi Nei Tsang consiste à dégager et à libérer les « énergies perverses prisonnières dans le corps ». Ces énergies ou « vents » pervers, peuvent affaiblir le système nerveux et les organes internes et perturber l’énergie émotionnelle. Dans la philosophie taoïste, on apprend en effet à « recycler ses déchets » en les isolant les uns des autres, et à s’en débarrasser avant qu’ils ne viennent « polluer » le cerveau. 

Ces émotions négatives sont réparties dans les différents organes de l’abdomen : soucis et crainte se logent dans la rate, le pancréas et l’estomac. La tristesse et la dépression sont nichées dans les poumons. Les peurs, les phobies et les traumatismes se cachent dans les reins, et enfin la jalousie, la frustration et la colère dans le foie. Lors d’un séance de Chi Nei Tsang, le praticien va donc s’appliquer à libérer ces énergies négatives, mais aussi et surtout à pratiquer un « rééquilibrage » de ces émotions, qui sont indissociables de leurs pendants « positifs » : soucis / réceptivité, tristesse / courage, peur /calme, etc. 

Des milliers de bulles

J’ai donc moi-même testé une séance de Chi Nei Tsang, et c’est aux mains expertes de Brigitte Guillôme, masseur-kinésithérapeute formée aux médecines orientales, que j’ai confié mon ventre. L’expérience ne s’est pas déroulée sans une certaine appréhension de ma part. Anxieuse de nature, je suis soumise à des maux d’estomac assez fréquents. J’étais donc assez peu emballée à l’idée de laisser des mains inconnues explorer cette partie de mon anatomie. 

La séance commence par une série de questions sur mon état physique, sur mes douleurs chroniques, et j’en profite pour prévenir la thérapeute de mes problèmes d’estomac. Elle me promet donc d’être douce et précautionneuse. Je m’installe donc, sur le dos, sur la table de massage. Tout en parlant pour m’expliquer le déroulement de la séance, Brigitte Guillôme promène délicatement ses doigts sur mon ventre. Elle m’explique qu’elle va procéder organe par organe. Lorsqu’elle arrive à l’estomac, je sens que mon corps réagit. Des milliers de petites bulles semblent en jaillir. La praticienne m’explique que ce sont les énergies négatives qui sont libérés. 

Un travail d’auto-guérison

Durant toute la séance, la masseuse me parle, m’explique, m’interroge sur mon ressenti. Ce dialogue fait, selon elle, partie intégrante du processus engagé par le Chi Nei Tsang. « Le thérapeute ne peut pas tout, explique-t-elle. Le Chi Nei Tsang est aussi un travail d’auto-guérison. Une séance est aussi le moment de verbaliser les émotions. Certains de mes clients pleurent. D’autres rient ! La manipulation de ces organes peut faire remonter des émotions très fortes ! » A l’issue du soin de 60 minutes, Brigitte Guillôme me montre quelques gestes à reproduire, seule, chez moi. Car si une seule séance peut permettre de se détendre, et avoir même des vertus détoxifiantes, le Chi Nei Tsang peut également se pratiquer, plus régulièrement, en automassage. 
« Mieux vaut expérimenter le Chi Nei Tsang avec un professionnel pour commencer, et lui demander à l’issue de la séance de vous donner des conseils pour vous masser seul », explique la thérapeute. Néanmoins, rien ne vous empêche, le soir, avant de dormir, de vous masser le ventre doucement pour vous détendre. « Le mieux est d’utiliser une balle de tennis pour se masser. Vous pouvez effectuer des cercles le long du gros intestin. Vous pouvez également masser autour du nombril et dans les aiguilles d’une montre avec l’index et le majeur ». Un geste simple à adopter pour éliminer le stress de la journée ! 
Ne vous attendez pas à un changement miraculeux en sortant d’une séance de Chi Nei Tsang. Certes, le massage détend, mais il ne s’agit pas là d’un simple soin en institut, mais bien d’une thérapie préventive. Pratiquer avec régularité (particulièrement aux changements de saisons) permet d’éviter bien des maladies. Et c’est bien là la base de la médecine chinoise : mieux vaut prévenir, que guérir.